Muscler son cheval – le guide complet

Muscler son cheval – Le guide complet

Respecter la locomotion du cheval et muscler son cheval dans le bon sens sont des notions importantes, qu’il soit un cheval de sport ou un cheval de loisirs. Aucun cheval n’est conformé pour porter du poids sur son dos. Le cavalier doit alors savoir comment muscler le dos de son cheval, muscler le poitrail ou encore muscler les abdominaux de son cheval. En fait, le cavalier doit respecter  l’intégrité physique de son cheval lors de son entrainement et de la préparation physique (en plus de l’intégrité émotionnelle et mentale).

Avant toutes choses, il faut respecter la locomotion du cheval : vous devez apprendre à votre cheval à vous porter c’est-dire conserver une bonne posture équestre.

Ensuite, il faut muscler son cheval dans cette bonne posture. Si vous musclez votre cheval alors qu’il est « dos creux tête en l’air », votre cheval souffrira. Nous allons ici expliquer comment muscler son cheval dans le bon sens, et notamment commet muscler son cheval à pied.

Avant toute chose, il convient de comprendre comment fonctionnent les muscles pour permettre la meilleure construction musculaire de votre cheval : éviter les contractures, réaliser une bonne détente avec son cheval, réaliser une récupération active après un effort intense… De plus, pour un entrainement du cheval idéal, il est primordial de suivre l’échelle de progression. Pour chaque partie du corps, nous verrons quels exercices pour muscler son cheval ? Spécifiquement, les exercices pour muscler son cheval à pied, muscler le dos de son cheval, muscler le poitrail de son cheval, muscler les abdominaux de son cheval ou encore muscler l’avant-main de son cheval.

SOMMAIRE:
Les 5 choses à connaitre sur les muscles du cheval
Muscler son cheval dans le bon sens avec l’échelle de progression
Exercice muscler son cheval
Adapter l’allure pour muscler son cheval

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Les 5 choses à connaitre sur les muscles du cheval

Muscler son cheval n’est pas chose facile. Comprenons d’abord comment fonctionne un muscle et surtout comment le muscler sans l’abimer.

Les grands types de muscles chez le cheval

Les 3 grands types de muscles chez le cheval

Le cheval dispose trois grands types de muscles : les muscles lisses, les muscles squelettiques et les muscles cardiaques. Tout comme l’humain et tous les mammifères. Dans la construction musculaire du cheval, nous allons nous intéresser ici aux muscles squelettiques.

• Les muscles lisses sont situés dans les vaisseaux sanguins et les viscères. Leur contraction est involontaire
• Les muscles striés squelettiques sont situés à proximité des muscles et permettent ainsi le mouvement. Leur contraction est volontaire
• Les muscles striés cardiaques sont situées, comme leur nom l’indique, au niveau du cœur.

Le rôle de muscles squelettiques

Le cheval possède plusieurs types de muscles. Ceux qui nous intéressent ici sont les muscles squelettiques. Les muscles squelettiques ont plusieurs rôles. Ils permettent le mouvement d’une articulation (flexion ou extension), assurant le maintien posturale (et donc contrecarre à la gravité) et stabilisent les articulations (évite une trop grande flexion ou extension de l’articulation).

Description des grands groupes musculaires chez le cheval

 

Quand il s’agit de musculation, on ne muscle jamais un muscle seul, mais plutôt des . Pour simplifier, on peut diviser le cheval en quatre parties qui se chevauchent :

• les chaînes ventrale et dorsale qui permettent notamment la flexion et l’extension respectivement de la colonne vertébrale. Il participe également au mouvement et à la stabilisation de l’encolure ainsi qu’au déplacement des membres
• les muscles de l’avant-main : ils comprennent à la fois les muscles responsables de la mobilisation des antérieurs mais également les muscles responsables du maintien de la cage thoracique au-dessus des antérieurs (le cheval n’ayant pas de clavicules, ce sont de puissantes chaines musculaires qui jouent ce rôle)
• les muscles de l’arrière-main : il s’agit principalement des muscles responsable de l’engagement et propulsion des postérieurs

Ainsi, muscler son cheval signifie muscler l’ensemble de ces groupes musculaires.

Muscler son cheval c’est aussi l’assouplir !

Lors qu’un muscle est sollicité en contraction concentrique (en raccourcissement), il faut comprendre qu’il y a des muscles « contraires » appelés muscles antagonistes qui doivent s’étirer. Si ces muscles sont contracturés ou manquent de souplesse, cela aura un impact direct sur l’amplitude du mouvement. Ainsi, si votre cheval n’arrive pas engager ses postérieurs ou à allonger l’allure de manière générale, vérifiez que les muscles antagonistes sont assez souples et non contracturés.

« Fléchir une articulation, ce ne sont pas les muscles qui déterminent la flexion qu’on assouplit, mais bien ceux qui s’y opposent, car ce sont ceux-là qui doivent céder, se détendre » – Général L’Hotte

Ainsi, muscler son cheval, signifie également travailler l’assouplissement du cheval.

Les types de fibres musculaires conditionnent les performances du cheval

Les muscles squelettiques du cheval possèdent des fibres lentes et rapides conditionnant les capacités héréditaires du cheval.

Les muscles sont constitués de fibres lentes et rapides

• Les fibres lentes sont celles des chevaux endurants (elles ont besoin d’oxygène pour fonctionner, on parle d’aérobie).
• Les fibres rapides sont celles des chevaux de courses ou d’obstacles, qui fonctionnent de manière explosive en anaérobie.

Chaque cheval possède une combinaison de ces deux types de fibres musculaires. Cette combinaison est héréditaire. Par exemple, un quater horse a 80% de fibre explosive alors qu’un cheval de trait a 80% de fibre lente.

PS : il existe également des fibres intermédiaires.

Un cheval de CSO VS un cheval d’endurance : des entrainements à penser différemment

• Avec l’entraînement, on peut modifier les fibres rapides en fibres lentes. On peut donc rendre plus endurant un cheval en modifiant la nature ces fibres. A l’inverse, pour un cheval de CSO par exemple, si on veut conserver le caractère explosif des muscles (avec une proportion importante de fibres rapides), il faut réaliser des séances courtes.

• En revanche, il n’est pas réellement possible de modifier les fibres lentes en fibres rapides (sauf un repos très important avec une alimentation spécifique).Pour muscler son cheval de CSO tout en conservant le caractère explosif des muscles (recherché dans la discipline), il faut réaliser des séances plutôt courtes.

Les 3 grands types de contraction musculaire et leurs intérêts 

Il existe trois grands types de contraction musculaire : la contraction concentrique, la contraction excentrique, la contraction isométrique.

La contraction concentrique des muscles est un raccourcissement

La contraction concentrique permet le raccourcissement du muscle. Par exemple, lors de la crémation, le côté intérieur est raccourci. Cette contraction permet en fait le mouvement de tous les membres notamment.

La contraction excentrique des muscles permet l’amortissement

La contraction excentrique est celle de l’amortissement. Le muscle s’allonge quand il se contracte pour amortir le choc et limiter la flexion excessive de l’articulation concernée.  On retrouve cette contraction à chaque fois que le membre est amorti sur le sol. C’est ce type de contraction qui développe le plus la puissance d’un muscle. Ils sont grandement sollicités lors des transitions descendantes, à la réception d’un obstacle ou encore dans les descentes en terrain varié.

La contraction isométrique des muscles

La contraction isométrique est une contraction ou le muscle se contracte sans se raccourcir sa longer. C’est le cas par exemple des muscles cervicaux dorsaux lors de l’extension d’encolure ou lors de certains groupes musculaires lors du rassemblement.

Cette contraction est encore plus énergivores que les précédentes. C’est pourquoi le rassembler ou encore l’extension d’encolure sont des exercices qui restent difficiles physiquement pour les muscles du cheval.

Muscler son cheval c’est éviter la contracture musculaire

La contracture musculaire est une contraction ou un état de tension et raccourcissement qui dure dans le temps. Ce sont comme des crampes mais durent plus longtemps et font moins mal.

Les conséquences d’une contracture : impossible de bien muscler

Les contractures sont les ennemis d’une bonne construction musculaire.

• Responsables d’une limitation d’un mouvement (un muscle contracturé peut moins s’étirer et donc limite le mouvement
• Un muscle contracturé ne peut pas se muscler

L’origine de la contracture : la contraction réflexe d’un muscle

Lors qu’un muscle est étiré fortement, les récepteurs du muscles envoient un stimules qui déclenchent un réflexe appelé contraction réflexe de ce muscle (réflexe myotatique). Il y a 3 origines à cette contraction réflexe du muscle :

• Un échauffement pas assez adapté : l’organisme n’est pas encore assez chaud pour supporter le mouvement demandé.
• Une tension physique : le cheval est tendu physiquement, il est raide.
• Une tension psychique : le cheval n’est pas en confiance, sur l’oeil.

Evidemment, les 3 origines se combinent (un cheval tendu psychiquement, le sera également physiquement…).

Comment éviter une contracture ? Traitement préventif aux contractures

Afin de limiter l’apparition d’une contracture et muscler son cheval dans les meilleures conditions, il faut un entrainement adapté et un état d’esprit :

• un échauffement progressif c’est à dire une détente adaptée 
• travailler dans une posture équestre convenable (notamment en attitude basse au début de toute la séance)
• un cheval en confiance et serein (et donc un humain serein, calme…)

Article complet à lire : Détente du cheval : conseils et exercices

Comment faire disparaitre une contracture ? Traitement curatif aux contractures

Les étirements permettent de lever les contractures. Il convient avant tout d’identifier le muscle ou l’ensemble de muscle contracturé avec l’analyse des points de tension musculaire et ensuite de réaliser un étirement sélectif pour lever la contracture sur le muscle en question. 6 étirements principaux peuvent être réaliser facilement  (ils sont notamment vus lors du  stage locomotion du cheval organisé par les écuries de Pépanie).

Comment diagnostiquer une contracture ?

Pour savoir si le cheval a une contracture et voir où elle se localise exactement (quel muscle), on utilise des points de tension musculaire. Avec une dizaine de points, nous pouvons facilement diagnostiquer la majorité des muscles. Ce diagnostic prend 5 minutes et est à réaliser au début de sa séance (pendant le pansage). Cela permet de rendre compte de l’état physique de votre cheval et d’adapter votre séance en fonction.

De plus, les points de tension musculaire vous permettent également d’adapter l’entrainement de votre cheval et l’aider à se sentir mieux au quotidien. En effet, si un point de tension revient régulièrement ou au contraire ne part jamais, cela signifie que l’entraînement et les exercices proposés au cheval ne sont pas adaptés.

Formez vous diagnostiquer les points de tension musculaire en participant au stage locomotion du cheval organisé par les écuries de Pépanie !

Muscler son cheval dans le bon sens avec l’échelle de progression

Pour bien muscler son cheval, autrement dit, pour muscler son cheval dans le bon sens et construire la musculation de votre cheval de façon logique, votre bible est

Qu’est-ce que l’échelle de progression ?

L’échelle de progression est fil directeur pour l’entraînement quotidien des chevaux en vue de la progression de leurs qualités. Elle laisse liberté au cavalier sur le choix des exercices et des moyens. Elle propose une progression qui préserve l’intégrité physique et mentale des chevaux, tout au long de leur formation.

L’échelle de progression se divise en 3 grandes étapes : la construction des bases, le développement de l’impulsion, le perfectionnement de l’équilibre. Il existe 6 points de référence qui se succèdent : Correction de l’allure, Souplesse et décontraction, Qualité du contact, Impulsion, Rectitude et Rassembler.

Lire le guide de l’échelle de progression publié par la FFE.

Muscler son cheval dans le bon sens grâce aux 4 piliers de l’équilibre équestre

A partir de l’échelle de progression, on peut ressortir 4 grands piliers pour muscler son cheval. Ce sont également les 4 piliers de l’équilibre équestre.

Pilier 1 : La décontraction du cheval est la clé pour muscler son cheval dans le bon sens

Un cheval détendu et décontracté se muscle bien mieux qu’un cheval tendu. Pour cela, il faut une bonne relation humain-cheval. Le cheval doit être en confiance et serein. Ainsi, physiquement les conséquences sont parfaites : un cheval musculairement détendu ! Et oui, le mental et le physique sont liés !

« La musculation juste sera toujours le fruit de mouvements sains, c’est-à-dire de mouvements économiques adaptés à l’exercice demandé. Pour solliciter correctement sa musculature, votre cheval doit être calme, sans fatigue excessive ni douleurs. » source : IFCE 

Pilier 2 : La cadence : Quelle cadence pour muscler son cheval ?

La cadence est la première étape de l’échelle de progression : c’est la correction de l’allure. Il faut une cadence stable et régulière. Pour cela, on va travailler sur des courbes (cercle par exemple). La cadence idéale est celle calée sur le membre le plus faible (le membre le plus lent). En fait, la cadence doit être suffisamment lente pour que le cheval soit symétrique (c’est-à-dire que tous les membres avancent à la même vitesse). Ainsi, si la cadence est bonne, le trot et le pas, étant des allures symétriques, ont des temps égaux et le côté gauche avance autant que le côté droit.

Pilier 3 : L’impulsion du cheval : l’énergie du cheval pour se muscler

L’impulsion est l’énergie donnée par le cheval, que dispose le cavalier. Ce n’est pas une notion de vitesse, mais d’énergie. Selon la FEI, l’impulsion est le terme utilisé pour décrire la volonté et l’énergie que met le cheval dans le mouvement en avant, tout en restant contrôlé, donc soumis aux aides du cavalier. Elle se traduit, au cours de tout déplacement, par une activité énergique des forces propulsives (notamment postérieurs) associée à une grande souplesse du corps.

La précipitation n’a rien à voir avec l’impulsion : un cheval qui fuit est un cheval qui précipite.

« L’impulsion est l’essence même du mouvement » Général L’Hotte.

Pilier 4 : L’attitude du cheval est primordiale

L’attitude du cheval est la posture que prend le cheval. Elle est plus facilement évaluée de profil. Elle prend en compte le degré d’engagement des postérieurs et l’orientation de l’ensemble dos-encolure-tête.

• Lors de l’allongement des allures, l’attitude est dépliée et plus horizontale.
• Lors du rassembler, l’attitude est plus montante, la tête se rapproche de la verticale.

Exercices pour muscler son cheval

Muscler son cheval à pied

Muscler son cheval à pied

A la manière « éthologique », la mobilisation des hanches (arrière-main) et les épaules (avant-main) de votre cheval sont vraiment les 2 premiers exercices pour muscler son cheval ! Ils permettent de mobiliser le cheval, de travailler les mouvements d’abduction et d’adduction et participent à l’apprentissage de la posture équestre.

Le travail à l’épaule est également très intéressant : grâce à ce travail spécifique et peu connu, j’ai appris à mes chevaux la posture équestre ainsi que l’incurvation, l’extension d’encolure… et je les muscle au quotidien sans les monter.

Muscler son cheval en longe

Muscler son cheval en longe est une très bonne idée. Si vous travaillez sur un cercle, vous travaillez l’incurvation de votre cheval. L’exercice même de l’incurvation est parfait pour muscler votre cheval : le côté intérieur se contracte et fonctionne en raccourcissement alors que le côté extérieur est étiré et s’assoupli. Bref, que des bienfaits !

Muscler les abdos du cheval

Muscler son cheval, c’est avant tout muscler ses abdos. Tous les exercices en attitude basse avec conservation d’une cadence lente et stable vont muscler les abdominaux. En effet, dans ces conditions, le cheval va devoir s’équilibrer, et pour cela, il va commencer à avoir la bonne posture équestre et donc les abdos vont travailler. De plus, tous les exercices avec incurvation (les cercles, les déplacements latéraux, les contre incurvation…) permettent de muscler les abdos du cheval.

D’autres exercices tels que l’augmentation de l’amplitude (allongement des allures) ou encore le terrain varié vont muscler les abdos du cheval.

Muscler le dos du cheval

Dès que la ceinture abdominale est bien forgée, nous pouvons muscler le dos. Rappelons que le dos permet notamment à la propulsion du cheval vers l’avant. Ainsi, tous les exercices qui travaillent la propulsion des postérieurs vont muscler le dos du cheval.

« Travaillez toujours dans une posture équestre convenable ! »

Rappelons également que la chose la plus important dans la construction musculaire du cheval est de travailler avec un dos rond c’est-à-dire avec la fameuse mise en tension de la ligne du dessus. Ainsi, tous ces exercices doivent être absolument réalisés dans une bonne posture équestre.

Si vous avez un cheval « dos creux tête en l’air » dans ces exercices, vous allez fortement nuire à votre cheval : certes, il va avoir un dos musclé, en revanche il aura aussi un dos douloureux voire cassé.

Article complémentaire à lire :  « comment muscler le dos de son cheval ? ».

Muscler l’avant-main du cheval 

Muscler la ceinture thoracique du cheval 

Pour muscler la ceinture thoracique, les pectoraux et de manière générale tous les muscles stabilisateurs du tronc, il faut surcharger l’avant-main, c’est-à-dire travailler en attitude basse (nuque du cheval en dessous du garrot). Il y a alors énormément d’exercices : transitions, déplacements latéraux de type épaule en dedans, incurvation… Accélérer dans les descentes en terrain varié aidera également.

Ces muscles permettent la remontée du garrot, muscler son cheval dans le bon sens, c’est aussi muscler l’avant main et permettre ainsi la remontée du garrot. Vous remarquerez généralement comment de la reprise du travail, il est possible que votre cheval prenne quelques centimètres au garrot : c’est tout à fait normal. En fait, cela signifie que vous avez bien travaillé !

Muscler les épaules du cheval et le poitrail du cheval

Muscler les épaules ou encore le poitrail du cheval, il s’agit en fait de muscler les muscles de solidarisation des antérieurs au tronc, il faut travailler les mouvements d’abduction et d’adduction des antérieurs. Il s’agit principalement de travailler les déplacements latéraux. Demander progressivement à votre cheval d’augmenter l’amplitude de son déplacement latéral. Également, l’incurvation peut aider mais n’est pas aussi efficace.

Les transitions inter-allures et les transitions intra-allures dans les déplacements latéraux  sont également un bon moyen pour muscler les épaules du cheval et muscler le poitrail du cheval.

Muscler l’arrière main du cheval 

A l’inverse de l’avant-main, il n’y a pas de muscles qui permettent de maintenir le tronc au dessus des postérieurs. C’est l’articulation sacro-iliaque qui soutient le tronc au dessus des postérieurs. Les postérieurs sont le moteur du cheval. En fait, pour muscler son cheval dans le bon sens, il faut des postérieurs qui poussent et engagent.

Exercice muscler son cheval

On peut se sentir un peu perdu avec toutes ces notions et tous ces exercices. J’ai préparé un ebook (gratuit) répertoriant les 10 exercices essentiel pour muscler ton cheval et construire sa musculation. Je te donne mes secrets et pleins de conseils complémentaires à cet article. Reçois le guide comprenant ces 10 exercices détaillés et précis. Clique sur l’image ci-dessous pour le recevoir.

Adapter l’allure pour muscler son cheval son cheval

Muscler son cheval à quelle allure ? Chaque allure apporte des éléments essentiels à la construction musculaire de votre cheval. Pourquoi travailler au pas ? quel bienfaits de travail au trot ?

Pourquoi muscler son cheval au pas ?

Le pas est une allure à 4 temps égaux. Le pas est l’allure idéale pour apprendre au cheval les mouvements et les postures, et ainsi muscler les muscles profonds. La mobilisation de la colonne vertébrale est très diversifiée au pas. C’est l’allure de la rééducation (et de l’éducation !). Même si on pourrait penser le contraire, pour muscler son cheval il est essentiel de travailler au pas.

Pourquoi muscler son cheval au trot ?

Le trot est une allure symétrique à 2 temps égaux. Le trot permet une tonification du dos et des abdominaux. En effet, comme c’est une allure sautée, le ventre impacte énormément la colonne vertébrale. Les muscles dorsaux et ventraux vont donc se contracter les uns après les autres, selon la phase du trot, pour contenir le ventre et contrecarrer cet effet.

Pourquoi muscler son cheval au galop ?

Le galop est une allure asymétrique à 3 temps inégaux. Le galop se travaille dans les départs : vous résoudrez beaucoup de soucis locomoteurs et forgerez la meilleure musculation de votre cheval dans les départs au galop. Il sera bien plus bénéfique de travailler les départs plutôt que de galoper pendant des tours entiers dans un manège.

Les départs au galop du pas et du trot apportent des bienfaits différents et résolvent des problématiques différentes. Ainsi, pour muscler son cheval, il est fortement conseillé de travailler le galop dans les départs.

Consultez l’article complet sur la biomécanique des 3 allures pour muscler son cheval.

La construction musculaire d’un cheval ne s’improvise pas

Cet article te donne les grandes lignes pour muscler ton cheval dans le bon sens. En revanche, rien ne vaut un stage où l’on échange ensemble et on répond à TES questions. Le stage locomotion du cheval est un stage complet qui te permettra de diagnostiquer et améliorer la locomotion d’un cheval mais également de comprendre les grands principes de l’équitation afin de travailler ton cheval au quotidien dans le respect de son inné locomoteur. Au programme, tu apprendras comment construire la musculation d’un cheval (quels exercices précis à réaliser et dans quel ordre ?).

Clique sur l’image pour en savoir plus.

 

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